Pourquoi ventilation intérieure et performance énergétique sont-elles liées ?

À première vue, on ne voit pas directement le rapport entre ventilation et performance énergétique dans un logement. Quand on pense performance énergétique, on pense en premier lieu aux sources d’énergies, on pense aux modes de chauffage et de production d’eau chaude, et on pense à la performance de l’enveloppe du bâtiment, l’isolation. On se préoccupe moins de la ventilation et de la qualité de l’air intérieur (QAI), considérant généralement qu’elles sont "assurées" par des systèmes de ventilation mécanique ou naturelle fonctionnant de manière autonome. 

Pourtant, ventilation et performance énergétique sont liées bien plus qu’on ne l’imagine. Explications. 

Prendre conscience de l’importance d’une bonne ventilation 

Le confort global dans un logement se mesure sur différents critères plus ou moins objectifs, mais la performance de la ventilation en est un essentiel. Car sans ventilation performante, pas de renouvellement efficace de l’air intérieur, et on peut alors craindre des répercussions directes sur la santé des occupants, et sur celle du logement :

- Les polluants intérieurs ne sont pas correctement évacués (et c’est un problème considérable quand on sait que l’air intérieur est 5 à 10 fois plus pollué que l’air extérieur !),
- L’humidité s’installe, source potentielle de moisissure et d’odeur,
- Le risque de développement d’allergènes augmente,
- Le logement et le bâti risquent de se dégrader à plus ou moins long terme.
 

Qu’elle soit naturelle (avec des grilles d’aération) ou mécanique (avec des systèmes de ventilation mécanique centralisée ou répartie, les VMC et VMR), la ventilation joue donc un rôle primordial. La maintenir dans un état de fonctionnement optimal est un enjeu vital.

Au bon entretien de ces systèmes de ventilation, il faudra ajouter d’autres bons gestes comme l’aération quotidienne du logement, ou encore le contrôle régulier des appareils à combustion (chauffage principal ou d’appoint, cuisson…), une question de confort, d’efficacité, mais aussi de sécurité.

La ventilation, une alliée du confort thermique 

La recherche de confort thermique ne doit pas se faire au détriment de la ventilation. On pourrait avoir tendance à vouloir se calfeutrer pour éviter toute perte de calories ou entrée d’air extérieur… Non ! Il ne faut surtout pas obturer les bouches d’extraction, ni condamner les grilles d’aération, ni faire fonctionner sa VMC en sous-régime. En plus des risques énumérés précédemment, ce serait contreproductif. 

Pourquoi ? Parce que la ventilation sert aussi à réguler le taux d’humidité de l’air. Or, ce taux d’humidité influence la façon dont notre corps perçoit et ressent la température. Le taux d’humidité conseillé se situe entre 40 % et 60 % (les normes européennes élargissent cette fenêtre entre 30 % et 70 %) : 

- Lorsque l’hygrométrie est supérieure à 60 %, l’air est trop humide et la sensation de froid augmente. Nous augmentons alors le chauffage pour obtenir une température ambiante plus confortable. Il y a donc un risque de surconsommation d’énergie.
- À l’inverse, lorsque l’hygrométrie est inférieure à 40 %, l’air est trop sec, avec des conséquences sur notre santé (irritations et sécheresse des yeux, gêne respiratoire, fatigue, poussière…).
 

Une attention particulière à la ventilation dans la RE 2020 

La question de la ventilation concerne absolument tous les logements, aussi récents, aussi bien isolés, et aussi bien chauffés soient-ils. 

Et puisque l’habitat contemporain devient de plus en plus perméable à l’air (l’enveloppe retient ainsi mieux la chaleur en hiver et conserve mieux la fraîcheur en été), la ventilation est un paramètre à surveiller de près. 

La règlementation environnementale RE 2020 qui régit les règles de construction des nouveaux bâtiments résidentiels intègre certaines exigences vis-à-vis du système de ventilation pour améliorer le traitement de la qualité de l’air intérieur. « Il s’agit en effet de l’un des principaux défauts observés à la livraison des bâtiments neufs actuels. Aussi [est]-il instauré un contrôle tiers systématique de la qualité et du bon fonctionnement de la ventilation à la réception des travaux ». (Source : Dossier de presse RE 2020 – Éco-construire pour le confort de tous – Ministère de la Transition écologique – 2021). 

Rénovation énergétique : veiller à ce que la ventilation soit toujours adaptée 

Même dans une rénovation, le gain de performance énergétique ne peut se faire sans une attention particulière à la ventilation. 

Lorsqu’on réalise une isolation thermique extérieure sur un bâtiment par exemple (une ITE), il faut aussi penser aux effets induits par l’ajout de cette surcouche. L’air va peut-être moins bien circuler à l’intérieur et le logement moins bien respirer. Il faut donc impérativement accompagner ces travaux de rénovation d’une action sur la ventilation – si nécessaire – pour que celle-ci soit correctement calibrée et adaptée à la nouvelle configuration. 

Dans certains cas, cela passe par la pose d’une nouvelle VMC (ventilation mécanique contrôlée), ou d’une VMR (ventilation mécanique répartie) dans les pièces humides que sont la cuisine, la salle de bain et les toilettes, les seules grilles d’aération devenant la plupart du temps insuffisantes. 

La recette du confort et de la performance énergétique 

Pour conclure, la recette comporte trois ingrédients principaux, un logement bien isolé + un système de chauffage adapté et performant + une ventilation adaptée.

Trois ingrédients auxquels il faut ajouter un entretien complet et régulier des systèmes de chauffage et de ventilation pour que confort et performance énergétique riment ensemble durablement. 

 


Le Groupe Poujoulat particulièrement sensible aux enjeux de qualité de l’air 

Depuis toujours, le groupe industriel français ne cesse d’innover pour « offrir à tous l’habitat le plus sain, le plus performant, le plus économe et le plus durable possible, tout en favorisant la mixité énergétique. » 

À travers cette trilogie (Partie 1 / Partie 2 / Partie 3), nous revenions sur l’histoire de la marque Cheminées Poujoulat et des innovations qui ont contribué à changer le chauffage domestique... 

Avec la marque Vitalome récemment dévoilée, le Groupe Poujoulat entend poursuivre cette mission en contribuant cette fois à améliorer la qualité d’air de nos intérieurs en proposant le premier réseau de ventilation français, en acier et isolé, un réseau nouvelle génération durable, performant et entretenable. 

> En savoir plus sur Vitalome 
 

 

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