Comment améliorer la qualité de l’air avec un bois de qualité
Publié le 03/10/2017Souvent pointé du doigt pour ses émissions polluantes, le bois de chauffage a pourtant une réelle carte à jouer dans l’amélioration de la qualité de notre air. Pour ceci, deux prérequis indispensables : un bois bûche de qualité (jusqu’à 8 fois moins de particules émises qu’une bûche traditionnelle) associé à un appareil bois énergie haut rendement. C’est l’une des conclusions de l’étude publiée par le CERIC, qui va même au-delà en proposant un plan d’action en faveur de la qualité de l’air à mener d’ici 2030…
L’utilisation d’un bois de qualité permet de diminuer fortement les émissions de particules
Tous les bois de chauffage disponibles dans le commerce ne sont donc pas la même qualité ?
Combustion incomplète, danger !
La qualité des émissions dans l’atmosphère issues de la combustion du bois dépend de la combinaison de trois éléments : le rendement de l'appareil, la qualité du bois et la quantité d'air introduite. La mise en défaut d’un seul de ces trois éléments peut entraîner une combustion incomplète, principale cause de génération et d’émission de gaz polluants et de particules. On comprend donc toute l’importance de la qualité du combustible bois.
L’étude précise enfin que « l’utilisation d’un combustible de qualité ne coûte pas plus cher (…), elle permet de prolonger la vie de l’appareil de chauffage et du conduit de fumée et facilite l’entretien (peu d’encrassement, peu de cendres…). » Pas neutre non plus dans un budget chauffage. Autrement dit, soyez vigilants sur la qualité du bois de chauffage que vous achetez.
→ Essence, provenance, certifications… Découvrez comment bien choisir un bois de qualité.
Un plan d’actions qualité de l’air
Estimant que le passage à 100 % de bois sec permettrait de diviser par 10 les émissions de particules fines à horizon 2030, le laboratoire CERIC présente 3 actions à combiner pour atteindre cet objectif :
- poursuivre le renouvellement du parc d’appareils,
- encourager le remplacement des appareils les moins performants tels les foyers ouverts et les appareils d’avant 2000 (responsables de 2/3 des émissions),
- inciter les consommateurs à utiliser des combustibles bois de qualité.
Cette étude démontre si besoin était que chacun peut être acteur de l’amélioration de la qualité de l’air, à condition de faire les bons choix.
→ L’étude complète du laboratoire CERIC est à découvrir ici : Impact de la qualité du combustible bois bûche et de l’évolution du parc d’appareils à bois sur la qualité de l’air (Juillet 2017)